Avec l’eczéma, on se rend bien compte que pour trouver une issue, il faut envisager de le résoudre sur plusieurs aspects.
Je me suis vite sentie débordée lorsque j’ai voulu changer mon alimentation, mon hygiène de vie, aller voir différents thérapeutes, essayer de nombreuses alternatives, pratiques et réaligner ma vie pour qu’elle soit le plus cohérentes possible avec ce que je suis.
L’écriture a été un pilier, elle m’a permis de sans cesse revenir à l’essentiel, de me rendre compte de ce qui était “gérable” ou non, de ce que je pouvais raisonnablement mettre en oeuvre, ou pas, et de déconstruire étape après étape la réalisation de projets (tels que ce carnet d’écriture).
Elle m’a permis aussi de m’ancrer au long de mon hypersensibilité, de la maladie, des aléas de la vie afin de garder le cap, de comprendre ce que je pouvais retirer des différentes situations et de sans cesse créer un espace de sécurité pour pouvoir exposer mes émotions, prendre contact avec elles et repartir du bon pied (et agir le moins souvent possible tête baissée au risque de faire des blesser et moi la première).
Adolescente je l’utilisais pour canaliser mes émotions, dire ce que je n’osais pas, exprimer cet amour débordant que parfois je ressentais, mais ne semblait pas toujours le bienvenue. C’était mon échappatoire.
Aujourd’hui, écrire me permet de gérer mon entreprise, mon activité salariale, ma vie de famille, sociale, amoureuse, de rester présente, ancrée, de ne pas perdre pied dans ma vie à haute intensité. Elle me permet de mettre de la distance entre ce que je vis, ce que je pense et la réalité. De faire un pas en arrière, de démêler les noeuds de situations cocasses où je me sens emprisonnée.
Alors j’ai voulu en savoir plus, est-ce que l’écriture fait vraiment du bien? Et je suis tombée sur des milliers d’articles, un nombre de livre incalculables ventant les mérites de l’écriture.
Quels sont les bienfaits de l’écriture?
De nombreuses études ont été menées à ce sujet, un stylo, une feuille et nous voilà en train de nous apporter du bien-être. Quels peuvent être les bienfaits d’un acte qui semble anodin?
Au niveau du mental :
• Une meilleure clarté et hiérarchisation de ses problèmes, objectifs
• Amélioration de la créativité et définition d’étapes clés
• Réduction du stress, meilleure gestion de la dépression et anxiété
• Meilleure connaissance de soi, de ses peurs, déclencheurs
• Amélioration de l’humeur, de la confiance en soi
• Amélioration de son esprit de perspective
• Augmentation du QI et de l’intelligence émotionnelle
• Amélioration de l’autodiscipline
Au niveau du corps :
- Amélioration les niveaux de la pression artérielle
- Amélioration du fonctionnement du système immunitaire
- Amélioration de la mémoire
- Amélioration du sommeil
- Réduction du stress
Tu n’es toujours pas convaincu?
Quand la science s’intéresse à l’écriture :
Une étude portant sur 107 patients souffrant d’asthme et de polyarthrite rhumatoïde ont écrit pendant 20 minutes sur trois jours consécutifs. 71 d’entre eux ont écrit sur l’événement le plus stressant de leur vie. Les autres sur des sujets émotionnellement plus neutre, comme leurs quotidiens.
Quatre mois après cet exercice d’écriture, 70 patients du groupe qui a écrit sur un événement stressant ont montré des signes d’amélioration, leurs états de santé se sont moins détériorés. «L’écriture a donc aidé les patients à aller mieux et à les empêcher de s’aggraver», explique Smyth, à l’initiative de cette étude.
Les résultats ont été prouvés scientifiquement, le fonctionnement des poumons des personnes asthmatiques ont été amélioré. D’une force respiratoire à 63.9%, elle a augmenté à 76.3%.
Tu peux en lire plus sur cet article anglophone et celui ci.
Ça y est, motivé pour écrire?
Je t’explique comment t’y prendre et te partage des outils dans cet article ou télécharger ton carnet de journaling.
Un carnet de journaling pour apprendre à surfer, et cesser de se noyer dans nos pensées.
Je t’y explique quelques principes pour gérer tes émotions, prendre du recul et passer à l’action. Je te partage pourquoi l’écrit à un pouvoir thérapeutique et que n’importe qui peut y trouver des bénéfices, même sans être la prochaine J. K. Rowling.
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