“Faire d’un aléa de la vie merdique, une occasion d’apprendre et de grandir.”
Voilà ce à quoi j’ai décidé d’employer ma vie.
“On m’a volé mon vélo”
Dans ma vie, j’ai eu deux choses auxquelles j’ai tenu comme à la prunelle de mes yeux : mon nainnain (entendre doudou) et mon vélo.
Évidemment il y a tout mes textes, mon ordinateur qui me permet de faire des milliers de choses, et surement des biens que j’oublie dans cette liste. Mais rien qui n’équivalait mon précieux doudou (disparu au Mexique avec un vol) et mon vélo, volé aujourd’hui devant chez moi.
- Premier réflexe? Bloquée. Je savais que ça arriverait. C’était ainsi, vivre à Bordeaux ça veut dire accepter de parfois voir partir son vélo. (croyance limitante)
- Second : accepter la tristesse et la vivre. Mais vite il y a aussi la culpabilité. Celle de ne pas l’avoir rentrer, celle de ne pas l’avoir protégé mieux. Celle d’avoir oublier à quel point les vélos sont des pépites à voler à Bordeaux.
- Y’a le déni qui va commencer : croire que je le retrouverai, là au coin d’une rue et que je vais le récupérer.
- Puis, je choisis d’y donner du sens, de m’en servir comme prétexte à apprentissage, plutôt que de juste m’en vouloir.
Quand tu t’en veux profondément…
1. GÉRER LE PROBLÈME
Je tombe alors sur la newsletter de Yéza Lucas qui tombe à point, et je décide d’en profiter pour faire l’exercice proposé.
1- Quelles sont toutes les sources de problèmes qui me donnent des coups de chaud ces derniers temps?
2- Définir ce que je peux faire pour arranger ça
3- Définir ce que je met en place pour que ça ne se reproduise plus.
Exemple : 1 – Le problème : On m’a volé mon vélo alors qu’il était accroché devant chez moi.
2- Comment arranger ça? Porter plainte Emprunter un nouveau vélo à la ville
3- Que mettre en place pour que ça ne se reproduise plus? Trouver un compromis avec les voisines pour rentrer mon vélo. Rentrer mon vélo matin et soir : être moins fainéante sur les tâches redondantes. Me renseigner pour souscrire une assurance au vol de vélo même dans la rue.
2. TROUVER LA MAGIE
Et puis ensuite, je choisis d’y trouver de la magie. Pour ça Google est mon meilleur ami. Le maître pour trouver des infos absolument non vérifiées; mais qui me permettent d’avancer un peu plus :
- Voir ce vol comme une invitation à reconnaître ma propre valeur, plutôt que de la placer à l’extérieur.
- Une occasion aussi de me souvenir, que j’ai parfois du mal à laisser s’envoler le passé : et oh combien ce vélo en était chargé.
- Ce vélo était symbole de liberté, d’autonomie. Un moyen de me rappeler, que je suis libre d’expérimenter ma propre vérité, que je peux agir par moi-même en respectant mes propres lois, loin de l’inconscient collectif. Que la liberté est à portée de main, et qu’elle ne réside pas dans un vélo.
« Your truth is your medicine » – Janne Robinson.
3. GRATITUDE
Merci à cette amie qui m’a appelé, qui m’a permis de débloquer des larmes plutôt que de les garder coincer au fond de la gorge et d’assumer, un peu plus, cette hypersensibilité.
J’entends la colère tonner dans le ton de mon amoureux, celui de mon amie, mais moi je ne peux m’empêcher de laisser couler les larmes devant l’injustice et la perte que cet objet représente, mais aussi, la gratitude de l’avoir conserver tant d’années et d’avoir une métropole qui m’en prête un pour 10 mois, la même journée.
Life is abundance, life is wonderful.
4. ÊTRE RÉALISTE, MAIS PAS FATALISTE
Soyons réaliste, chaque problème ne peut pas être traiter seulement en interprétant des signes. Il y a du concret à faire, des solutions à trouver, souvent des papiers dont s’occuper.
Mais j’ai décidé de voir 60%, 40% :
- 60% d’énergie pour du concret
- 40% d’énergie pour du subtil
- 100% d’énergie dédié à grandir.
Donner du sens à notre vie nous appartient.
Oui un vélo, en soi, ce n’est pas grand chose (vous dites ça parce que vous ne savez pas combien il avait du sens à mes yeux). Mais voilà, il y a deux options, choisir de remuer ciel et terre à coup de colère, vivre des émotions toxiques ou destructives, ou vivre ses émotions, même si c’est la colère, et accepter la situation en lui donnant une occasion d’être un apprentissage. Aujourd’hui je parle de vélo, mais je peux parler d’eczéma, d’un raté, d’un accident.
Ce soir, je prendrais le temps de remercier l’univers, pour ces précieuses années avec mon vélo. Je remercierais l’univers, pour avoir expérimenter autant de joie avec un objet si simple à la fois. Je remercie l’univers, de toujours me donner un milliers de solutions à chaque problème (une amie m’a aussi proposé un vélo gratuitement), que ça me soit arrivé en hiver plutôt qu’en été.
Et à toi, petit chenapan qui me l’a volé, t’a intérêt à en avoir DEEPEMENT BESOIN, à en prendre soin comme je l’ai fais, et à l’emmener jusqu’au bout. Sinon, tu me le ramènes DIRECT!
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