L’eczéma m’a mené jusqu’à mon assiette. Désespérée, j’ai voulu tenté le tout pour le tout. Je ne savais pas que j’allais faire un saut dans une nouvelle hygiène de vie!
En 2015, je mangeais souvent des pâtes, du pain, du beurre. J’alternais entre des mois en France à profiter du fromage, du chocolat, des yaourts. Et des moi en voyage, à manger d’une manière nouvelle et déséquilibrée. Je mangeais peu de viande, je suis allergique aux oeufs, à l’arachide, à certains crustacé, je n’aime pas le poisson.
Alors quand en 2017 j’ai décidé de reprendre ma santé en main, j’ai commencé par un tour chez une naturopathe. L’alimentation principalement végétale s’est imposé à moi par les restrictions que m’ont dicté mon corps.
Ça a été dur. Pourtant 3 ans plus tard, j’ai une alimentation hyper saine, et pleine de plaisir! Loin d’être parfait, je sais aujourd’hui quoi manger pour gagner en énergie, me sentir légère de corps et d’esprit, réguler mes douleurs de règle ou certaines émotions.
Cela ne veut pas dire que je l’applique à la lettre, mais que j’ai le choix! Et ça, ça fait toute la différence.
Avant ça, je me souviens avoir reçu le protocole de la naturopathe et me sentir submergée. J’ai vu la liste des modifications à faire et j’ai commis toutes les erreurs possibles.
1- Vouloir tout changer d’un coup!
On veut guérir de tout notre être, on veut quelque chose de radical, dans l’énergie du désespoir on veut que tout change et pourtant.
Oui la santé passe par l’assiette, mais aussi par la tête.
Se frustrer, se faire violence risque de compromettre les résultats.
J’ai dépensé des sommes astronomiques, j’ai voulu réduire le sucre, les produits laitiers, modifier le type d’aliment au petit déjeuner, au déjeuner et au dîner, faire une monodiète de pomme : tout ça en même temps, en commençant un nouveau job.
J’ai aussi fais les choses à l’envers en ne comprenant pas les différentes étapes :
- 1ere phase : couper l’eau avant que le plombier s’occupe des canalisations. Autrement dire, stopper les aliments qui surchargent notre organisme.
- 2ème phase : drainer les organes émonctoires ou aider à débarasser les toxines autrement.
- 3ème phase : relaxer le corps et l’esprit en offrant un temps de repos au corps pour qu’il digère tout guérisse.
Cette article de la naturopathe Vanessa Lopez est une mine d’informations!
Pour récapituler : one step at a time sweety
2- Ne pas prendre en compte ma relation à l’alimentation
Je crois que changer d’alimentation c’est en fait redécouvrir notre lien à la nourriture, et c’est pour cela que j’invite toujours à se faire accompagner par un thérapeute qui parle autant de bouffe que d’émotion. Certains d’entres nous sont épargnés, ont une relation saine et simple, mais nous sommes nombreux à avoir des comportements alimentaires compliqués.
J’ai grandi avec des évictions, des allergies, des goûts particuliers, et cela a créé une relation conflictuelle, passionnelle. J’ai découvert que j’avais des troubles alimentaires depuis mon plus jeune âge.
Je n’ai vu que très récemment la nourriture comme : un moyen de prendre soin de sa santé, de faire fonctionner notre merveilleuse machine de corps (quoi qu’on vive, il fait des trucs de fou, tout seul!).
J’aime inciter les personnes à ajouter plutôt qu’à retirer. Parce que quand on dit “fini les produits laitiers, le gluten, le sucre”, clairement, on se dit que c’est une vie “sans”, tout du moins c’est ce que comprends le cerveau. Le tout, c’est de savoir lui parler, à notre cerveau!
3- Ne pas demander d’aide
J’ai pris un rendez-vous chez la naturopathe et je n’ai pas demandé à être suivi. Grande erreur que de se retrouver lacher dans la nature avec tout un tas de complément alimentaire, de modification, et une faible connaissance du fonctionnement du corps.
À la rentrée prochaine j’envisage de recommencer un suivi alimentaire afin de régler mes derniers liens trop émotionnels à l’alimentation, développer une alimentation encore plus favorable à mon microbiote et gagner davantage d’énergie.
Je choisirais un accompagnement sur 3 mois pour être guidée à chaque étape, avec des recettes, des conseils personnalisés et le un soutien longue durée.
4- Vouloir tout remplacer par des équivalents
Lorsqu’on modifie son alimentation, on a tendance à ne pas vraiment vouloir changer.
Nous avons le réflexe de nous dire que l’on va trouver des alternatives pour tout. Or changer d’alimentation c’est composer autrement notre assiette et nos encas.
Pour ne pas se sentir frustrée, il est important d’envisager le changement d’alimentation comme un moyen de développer sa curiosité, son ouverture, d’explorer de nouvelles manières de consommer.
Remplacer des ingrédients peut nous permettre de mieux vivre les évènements sociaux en proposant des alternatives. C’est aussi une manière de débuter sa transition.
Quelques exemples :
Les yaourts : yaourt végétaux, compotes
Les produits laitiers : crèmes et lait végétaux : soja, amande, avoine, riz…
Les fromages : moins, mais mieux, ou plus du tout, le fromage de soja, le tartare d’algues
Le beurre : le ghee, l’huile de coco
La viande : des galettes toutes faites, des saucisses végétales
Les desserts : chocolat noir, fruit, beurre d’amande (ou cacahuete pour les chanceux qui n’y sont pas allergique), les gateaux fait maison
Les chocolat chaud : lait végétaux + cacao poudre
Les laits chaud : lait d’or (lait végétal + curcuma, poivre, huile de coco), lait végétal d’amande + canelle,
Les alternatives sans gluten : comme les pates et le pain sans gluten. Mais aussi le riz, le sarrazin, le quinoa, l’épeautre…
Warning!
Pourquoi faire attention aux alternatives des supermarchés “sans gluten”? Car parfois les aliments qu’ils contiennent ne sont pas plus intéressant en terme nutritionnel.
Nombreux sont les desserts végétaux proposés dans les rayons, avec autant de sucre ou d’additifs peu désirables.
4- Croire que c’est compliqué
Changer d’alimentation c’est avant tout la simplifier.
Quelle erreur j’ai commis en investissant des sommes absurdes en magasin bio, à choisir des produits que je n’avais jamais utilisé dès le début. Une assiette équilibrée c’est généralement la moitié de légume, un quart de protéine, un quart de féculent.
Désormais, chaque mois j’intègre un nouvel aliment dans mon alimentation. J’ai commencé par les légumineuses qui ne faisaient absolument pas partie de mon alimentation, puis par des céréles diversifiées (quinoa, plus de riz, sarrazin…), m’essayer à des légumes nouveaux, les cuisiner différemment, des gateaux vegan, puis des gateaux sans gluten…
Si tu es sur le chemin de la transition, que tu veux revenir à une alimentation simple qui te fait du bien, que tu veux mettre en place ce que ton thérapeute en nutrition t’a conseillé ou encore si tu veux aller travailler l’aspect émotionnel et psychologique : I am there!
Je propose des accompagnements sur 3 mois pour mettre en place ta nouvelle hygiène de vie : manger, penser, bouger, ressentir, vibrer! Pour prendre en compte tes émotions, ton quotidien, ta vie sociale et ton assiette.
0 commentaires