L’eczéma est une maladie multi-factorielle.
Tu as du t’en rendre compte, certains cessent le gluten et les laitages et s’en sortent, d’autres vont voir un magnétiseur et zouh, l’eczéma au placard, certains ont trouvé la crème miracle, mais toi, tu galères encore?
C’est que tu n’as pas encore trouvé la pièce manquante du puzzle.
Pour la trouver, il faut comprendre. Qu’est-ce que l’eczéma? D’où vient-il? Quels sont les facteurs déclencheurs?
Les 4 grands types d’eczémas :
1. La dermatite atopique, eczéma atopique : réaction inflammatoire
Plus tenace, il est généralement présent dès la naissance ou les premiers mois de vie. La peau est génétiquement plus sèche. Et il faut mener ses recherches pour en trouver les facteurs aggravants.
2. Eczéma de contact ou eczéma d’allergie : réaction à une substance.
Généralement, il suffit d’éliminer le produit allergène et on en parle plus. Ça c’est sur le papier.
Je vais principalement aborder la dermatite atopique, celle qui, de mon point de vue, est la plus complexe. J’aime la visualiser comme un puzzle.
Cependant, je crois que les clés proposées ici sont de bons indicateurs pour imaginer pourquoi à tel ou tel moment, l’eczéma a pu se déclencher, en plus de la substance allergisante.
3. La dyshidrose
Elle affecte principalement les mains et les pieds, avec des petites « bulles »
4. La dermatite seborrhéique
Elle affecte principalement le cuir chevelu et le visage
Trouver le facteur déclencheur de l’eczéma, un vrai casse-tête
1. il y a le facteur commun et biologique de la dermatite atopique :
“Fragile, sensible, trouée.” En effet, une peau avec dermatite atopique est une peau avec une anomalie de la filaggrine, une molécule qui permet la cohésion et l’imperméabilité de l’épiderme. Cela crée une diminution des graisses, bref, d’avoir une peau hydratée et protégée. La nôtre est généralement “trouée” et laisse donc passer tout et n’importe quoi à travers. C’est en partie pour cette raison que les médecins insistent afin que l’on hydrate notre peau. Il est donc nécessaire de revoir son hygiène.
2. le staphylocoque doré : facteur déclencheur de l’eczéma?
Une fois la peau ouverte, virus, bactéries et champignons peuvent s’en donner à cœur joie et donner lieu à une infection.
L’eczéma devient alors infecté, et il est essentiel d’aller consulter. On peut s’en rendre compte lorsque l’on a des démangeaisons encore plus intenses, du pus ou encore une peau boursouflée. Celui ci peut-être le responsable d’une crise qui s’éternise.
3. l’environnement propice à l’eczéma :
Peau trouée, sensible, hyper réactive : la voilà qui développe des allergies à la vitesse éclair et donc on est sans cesse en train de voir des rougeurs et des démangeaisons apparaître. Il est donc essentiel de trouver les facteurs allergiques et d’adapter ses produits de soin, d’entretiens et de faire attention aux acariens par exemple.
Une consultation avec un allergologue ou pour une médecine alternative, la méthode NAET, peuvent permettre de déceler toutes les allergies.
4. le ventre et la la flore “intestinale”, sous-estimé dans les maladies de peau.
Cette hypersensibilité peut aussi être due à un microbiote déséquilibré : “une dysbiose”. La paroi de l’intestin grêle est abîmée, la digestion est entravée, les organes sont surchargés, parfois même des bactéries ont pris un peu trop leur aise. C’est pour cela qu’une adaptation de son alimentation peut-être nécessaire.
Les liens pour en savoir plus :
Le déséquilibre du microbiote et l’eczéma
La dermatite atopique et le microbiote
5. Le stress qui affaiblit le système immunitaire :
La gestion du stress est évidemment un facteur supplémentaire. Dans le cas de maladies de peau, on observe souvent un manque de confiance soi, un désespoir, la répétition d’échecs thérapeutiques. (Je défie quiconque de rester zen dans ces situations!)
On ajoute à cela le facteur culpabilité nommé “psychosomatique”, une perte d’estime de nous-mêmes et une hypersensibilité, et une fatigabilité qui nous rend encore plus irritables. Alors oui, il y a de quoi être stressé, et c’est bien ancré. Alors l’essentiel est peut-être de déjà soigner sa peau en se déculpabilisant, et en allant voir un peu plus loin dans un deuxième temps pour faire perdurer tout les effets.
Pour en savoir plus sur Comment gérer sa fatigue au quotidien, j’ai partagé dans un post mon vécu.
6. la peau, porteuse d’un message :
La dermatite atopique peut avoir des symboliques et revenir pour une raison. C’est peut-être l’occasion de creuser ce qu’il se passe sous notre peau pour questionner les différentes sphères de notre vie : personnelle, professionnelle, relationnelle. On peut choisir d’en faire le début d’un voyage intérieur et d’une évolution infinie.
Se servir de l’eczéma, pour apprendre à se connaître
Je parle souvent de Comment j’ai appris à remercier mon eczéma.
En savoir plus sur ta maladie m’a permis d’apprendre à vivre avec et à savoir ce qui pouvait améliorer le quotidien. C’est aussi ça qui m’a permis de faire des choix de vie :
- prioriser l’épanouissement plutôt que l’argent (revenir à la vie, là maintenant et donc gagner le montant minimum pour subvenir à mes besoins ou retourner chez ma famille, plutôt qu’au projet futur qui nécessite de faire des économies)
- vivre en France plutôt qu’à l’étranger (climat, soutien, environnement, milieu médical)
- choisir de dépenser mon argent dans la nourriture et la santé plutôt que les vêtements, les voyages ou d’autres biens
- choisir de voir une psy plutôt qu’une nutritionniste quand le problème était davantage une question d’histoire personnelle, de ressenti et de mal-être
- puis choisir une micro nutritionniste et un thérapeute de la méthode NAET afin d’en venir à bout de mes allergies car aujourd’hui c’est ce qui déséquilibre le plus mon eczéma
- Développer la communication, affirmer mon côté introvertie, découvrir mon hypersensibilité et ma personnalité atypique.
PLUS D’INFORMATIONS
J’ai rédigé un post avec une dermato-psy sur mon vécu, Pourquoi parler a soulagé mon eczéma.
- Pour plus de détails sur l’eczéma et le staphylocoque
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