Ce petit mot me tenait à coeur, car souvent je vous lis décourager.
Alors qu’il y a à peine quelques mois, la motivation, l’envie et l’espoir vous faisiez tenir et soulever des montagnes, contacter des thérapeutes.
Être découragée fait partie du processus,
« Les différentes phases peuvent être linéaires mais les retours en arrière avant de recommencer à avancer ne sont pas rares. » -La Libre-
Les 5 phases cités dans cet article sont :
- Le choc et le déni
- La colère
- Le marchandage ou la dénégation de la maladie chronique
- La dépression ou l’anxiété de la maladie
- L’acceptation ou appropriation
Cet article est aussi intéressant concernant les processus qui concernent les maladies chroniques dont l’issue n’est pas un projet de mort à terme mais bien des projets de vie!
Alors voilà ce que je voulais te partager
Passer des années à comprendre sa maladie, en vain
J’ai passé des années à comprendre mon eczéma, à vouloir mettre le doigt sur la cause.
J’étais presque déçue en entendant une réponse du genre « c’est une maladie, une anomalie de la peau ».
C’est tout? Cette anomalie modifie TOUT mon quotidien?
Je pensais que mon déclic, ce serait de comprendre le pourquoi, le comment.
Comprendre n’a été en fait que ma première étape.
J’ai stagné à cette étape longtemps, ce qui a généré angoisse et anxiétés, stress, et plus d’eczéma aussi.
Alors je recommençais à chercher pour emprisonner, intellectualiser cet eczéma par mon cerveau et dénouer.
Alors j’ai rencontré un tas de thérapeutes, lu plus que de raisons, me suis renseignée sur le système digestif, nerveux, le lien pensée-esprit, mon environnement, tout, j’ai tout décortiqué.
Je suis aussi partie dans tous les sens, avec les remèdes, les expériences, l’alimentation. Chaque fois j’avais l’impression de m’éloigner un peu plus de moi, de la vie, de la joie.
Le changement a véritablement opéré quand j’ai connecté à moi.
Que je me suis acceptée, que j’ai appris à m’aimer, là où j’en étais.
Que j’ai appris à accueillir la douleur, la tristesse, le gris, le noir, pour enfin remonter la pente et me rendre compte que si l’eczéma était là toute la vie, j’avais envie de la vivre plutôt que de disséquer ma peau.
J’ai entrepris une alimentation santé, mais aussi « à ma portée », j’ai concentré mon énergie sur ma manière de voir les choses, et d’être présente à moi.
Ca prend du temps, ça en a pris trop, et ça en prendra plus.
Mais aujourd’hui ce n’est plus l’arrivée qui compte, mais le voyage.
Alors passe à l’action, que te souffle ta petite voix?
Qu’as-tu lu ou appris avec ton dernier thérapeute que tu n’as pas encore mis en action?
Et si vraiment, tu n’as plus de force, il existe des ressources extérieures pour soutenir ta santé mentale, une clé importante au passage à l’action.
Thérapeute, traitement naturel, médicamenteux.
Tu n’as pas besoin d’être une super-héros, juste d’être toi, pleinement, pas après pas.
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